Colors Berlin.

On a tous déjà eu ce moment de creux musical. Ce moment où tu n’avais plus rien à écouter. Ce moment où t’en as marre d’écouter en boucle le même album depuis 2 semaines. Pour faire face à ça, différentes stratégies sont de mises. Se perdre sur internet jusqu’à trouver la petite pépite, écouter ce qui se joue sur les radios pirates, ou même demander à un inconnu dans un café ce qu’il écoute. (Oui c’est possible) Une fois toutes ces stratégies utilisées, on est souvent confronté à un mur. C’est là que des chaînes comme Colors Berlin te redonnent espoir en l’humanité.

Ignorant de ce qu’était Colors Berlin il y a de ça quelque mois, je suis maintenant un adepte quotidien de la chaîne. C’est un magazine musical en ligne qui invite chanteurs, groupes et danseurs de tout horizon et le tout dans un décor minimaliste, mais qui fait son effet. Tout fan de musique n’en demande pas plus. Mais ce qui m’a plu aussi, c’est la performance live de l’artiste. Ainsi, pas de clip et de réalisation extrême, mais juste un mini show qui nous permet de vraiment se focus sur le talent musical de l’artiste. Une belle mission pour ce magazine qui met en scène autant de la pop jazzy que du hip-hop punk.

C’est évident que tout ne va pas vous plaire là-dessus. Mais la chaîne invite tellement de monde que l’on retrouve forcément un morceau qui va nous faire frissonner, et qui va pousser à aller nous intéresser au parcours de l’artiste. Un bon tremplin selon moi pour tous les projets solo et underground, qui veulent tout de même un peu de promotion sans forcément un contrat avec une maison de disque (véreuse dans 90% des cas.)

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