À l’heure de l’efficacité et de la performance exacerbée, les entreprises tentent comme toujours, de développer leur capital et leurs bénéfices. Cependant, et ceux depuis les années 90, certains entrepreneurs tentent de voir cela d’une façon alternative. Certains ont essayé d’allier le projet d’entrepreneuriat et la volonté de s’attaquer à des problèmes sociaux ou environnementaux. Ce que l’on nomme l’entrepreneuriat social (Social Entreprise) c’est cette idée d’avoir une approche particulière, où le service de l’intérêt général est mis en avant. Où les bénéfices vont vers un objectif social. Et où les décisions ne tournent pas autour de la détention du capital.
Une vision alternative qui fait déjà ces preuves en Australie. Dans l’état de Victoria, au sud-est du pays, le mouvement a pris une telle ampleur que l’organisation Social Traders a mis en place les «Social Entreprise Awards», afin de récompenser les meilleurs projets et les plus innovants. « Melbourne est considérée comme le cœur de la scène des entreprises sociales en Australie. On constate un nombre croissant de ces entreprises notamment dans le domaine des cafés et restaurants. » Déclare Kevin Louey, conseiller au développement de la ville.
Ainsi, la problématique sociale et environnementale est clairement mise en avant dans ces entreprises, et la volonté de les résoudre est récompensée. Le but étant de sensibiliser le plus de monde à ces projets alternatifs.

Le phénomène est aussi très rependu ici au Canada, et notamment à Montréal où plusieurs initiatives citoyennes sont devenues de vrais projets d’entreprise. Dans le secteur alimentaire par exemple. En effet, un Canadien gaspillerait en moyenne 183kg de nourriture par année. Face à cette problématique, le projet Eatizz vise à réduire le gaspillage alimentaire. Cette application tente de rapprocher les consommateurs des producteurs, ou restaurateurs qui ont des produits qui sont bientôt à la date limite. L’application vérifie bien sûr que ces produits sont encore bons à la consommation. Dans cette optique, c’est au quotidien que l’on peut s’informer sur ces produits. Ce qui évite la surabondance de produits chez soi qui finiront surement aux déchets.
La plateforme BonnApp s’attaque aussi à ce problème de gaspillage alimentaire, très fort en Amérique du Nord, où la culture de la surconsommation est intégrée. Grace à un principe de points de chutes, les utilisateurs de cette appli peuvent repérer les endroits où les membres de la communauté échangent des fruits, légumes ou autres. Et peuvent s’informer directement avec les restaurateurs sur les possibles produits disponibles.

De plus en plus d’entrepreneure passe le pas du social, et tente donc de concrétiser cette autre vision. Des projets qui dynamisent l’économie et le social, et cela, sans une vision traditionnelle de l’entreprise. Mais plutôt comme une alternative moderne et consciente des problématiques qui nous entourent au quotidien.
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